Aujourd'hui j'ai travaillé un peu sur la modification de la vedette Miami 3000.
Je suis allé à Rennes pour acheter ce qu'il me manquait: un arbre d'hélice, deux cardans et les réducteurs pour la fixation sur les arbres des moteur(Ø 2.3mm) et les arbres d'hélice(Ø 3.2mm)
De retour dans l'atelier, j'ai aussitôt mis en place les arbres d'hélice et les hélices
Pas trop mal
J'ai ensuite positionné les cardans et les moteurs (Speed 400) après avoir fait deux découpes dans le
couple.
Pour l'instant, les moteurs ne sont que posés car je n'ai pas encore fabriqué les supports qui seront en
alu
Vue d'ensemble de l'intérieur de la vedette, pour l'instant ça ne ressemble pas à grand
chose.
Il y a quelques temps un modeliste m'a demandé si je pouvais lui fabriquer un gouvernail en laiton
pour son bateau.
Cétait bien avant les vacances d'été et bien que l'on soit en septembre je ne l'ai pas oublié.
J'ai quand même réussi à faire ce gourvernail et voici les étapes de la fabrication
Suivant le plan qui m'a été fourni, j'ai découpé un carré de laiton de 88x88mm
Je l'ai ensuite plié en deux et soudé avec de l'étain.
Avant de passer à l'étape suivante, j'ai coupé la plaque dans le proportion 2/3 1/3 avant de souder le tube
qui recevra l'axe du gouvernail.
Ci-dessus le tube est soudé à la partie la plus grande
La soudure de la deuxième partie est plus délicate car il faut chauffer juste ce qu'il faut pour ne pas
''désouder" l'autre morceau
Vérification par rapport au plan !
Fabrication du premier renfort latéral, il en faut 4
soudure du premier renfort latéral
Le deuxième renfort est soudé
Il manque encore les renforts du dessus, une fois qu'ils seront soudés il ne me restera plus qu'a enlever tout
le surplus d'étain, souder les écrous de part et d'autre du tube.
à suivre !
Quand il s'agit d'un petit modèle, ce n'est pas une difficulté, les petits moteurs vendus dans les magasins sont bien adaptés et peu onéreux.
Par contre, quand on attaque les gros modèles, trouver le bon moteur est plus difficile et plus cher à l'achat.
Pour le Quatre Vents Atao et le Kersivy (Belle Martine II), j'ai opté pour un moteur d'essuie glace ou de lève vitre de voiture.
Alimenté en 6 volts, ce moteur donne au modèle une vitesse réaliste sur l'eau.
Il s'agit ici d'un moteur de lève vitre.
Les moteurs d'essuie glaces sont identiques.
La première opération consiste à démonter la partie engrenage afin de dégager le rotor
Attention !! enlever le rotor avec précaution pour ne pas endommager les charbons
Profiter de ce démontage pour donner un petit coup de nettoyage au collecteur
Ce découpage est effectué à la scie à métaux pour ne garder que la partie qui englobe le pallier du rotor et
toute la connection.
Pour remettre le rotor en place, il est fortement conseillé de maintenir l'axe dans un étau, d'écarter les
charbons pour emancher le collecteur et surtout pour remettre le bloc qui est un gros aimant.
Une fois remonté, procéder à un petit essai.
deux moteur prêts à être tournés. Pour cet usinage, il est préférable de démonter le rotor.
Pour ces deux moteurs, un ami a tourné les axes des rotors et les a ramenés à un diamètre de
3mm.
3mm c'est un peu juste, 4mm c'est mieux surtout que les cardans sont vendus dans cette dernière
dimension.
Pour l'installation du moteur dans votre modèle préféré, il reste à fabriquer un support adapté au
moteur.
Me voici de retour après une grande période de calme plat !
j'ai quand même profité de ces grandes vacances pour mettre à l'eau le TI Martin, avec un grand plaisir, et poursuivre les modifications au fur et à mesure des sorties.
Je me suis aussi occupé du transport des bateaux.
C'est bien de fabriquer des bateau qui mesurent un mètre de long, mais au final ils pèsent 20kg.
Et c'est quand il faut les transporter pour les mettre à l'eau et même les envoyer à la voiture que l'on se rend vraiment compte du poids.
Au départ, pour le Quatre Vents Atao, j'avais construit un chariot constitué d'un plateau de bois, de deux roues achetées dans un camion d'outillage et d'une poignée récupérée sur une vieille
poussette
Mais ce système n'est pas du tout pratique, à chaque sortie, c'est la même chose, une fois le bateau dans le coffre, il ne reste plus beaucoup de place surtout que le plateau est lourd et prend
énormément de place.
Alors pourquoi ne pas fabriquer une remorque à bateaux comme pour les vrais !
Mais quand même aménagée à ma façon ! (comme d'habitude)
Le but est d'obtenir au final quelque chose de léger, peu encombrant et d'un investissement zéro.
Comme tout modeliste, je suis conservateur (pour le plus grand plaisir de mon épouse) et j'ai ressorti les
restes d'une penderie qui encombrait le grenier.
Comme c'était un vieille penderie, je n'ai gardé que les tubes métalliques.
Mètre ruban et scie à métaux en main les travaux ont commencé
Un trou par ci, un trou par là et voilà les quatre bouts de tubes reliés ensembles.
Deux manchons pour les axes des roues et voilà le travail !
Quelques boulons poêliers, une petite roulette pivotante à l'avant "et voilà ma remorque prête.
Après vient la question : Comment poser les bateaux là dessus. Pas question de se louper, je n'ai pas envie de casser mon chalutier, c'est quand même 5 années de travail.
Au début, j'ai plié des tubes pour obtenir ceci :
Pas concluant du tout, une fois les 20 kg posés dessus, les barres s'affaissent et surtout elle ne sont
pas stables.
Possibilité de mettre des renforts mais se ne serait pas beau et ça prendrait encore plus de place.
Donc mauvaise idée.
Et pourquoi ne pas utiliser le ber de travail comme au début ? deux cornières suffisent pour le maintenir en place, au niveau
encombrement c'est parfait et un seul ber est utilisé.
mise en pratique
Avant
Après
Ensuite il faut d'adapter les bers des autres bateaux aux dimensions de la remorque en en avant (de Guingamp)
Mon problème est de sortir les bateaux de la cave du chantier naval sans les abimer ! Dans les bras ce n'est pas posible vu la place et le
poids.
notez que la rampe d'accès n'est pas facile, il y a des marches au milieu, pas question de se louper.
En décembre 2002, j'ai acheté une revue RC MARINE ( N° 141 )
Ce numéro proposait le plan d'un char à voile.
Comme à cette époque, je travaillais sur le Quatre Vents Atao, j'ai mis cette revue de côté.
En 2005, j'ai construit le char à voile puis je l'ai rangé.
Pouquoi ? certainement parce que je n'étais pas satisfait du résultat.
Aujourd'hui, fort de ma petite expérience en voile, j'ai décidé de reprendre ce char à voile tout ça parce que ces derniers jours il y a eu pas mal de vent.
Etant immobilisé pendant les réparations de l'étrave, j'ai vérifié la quille qui elle aussi avait pris un
choc.
Un peu de peinture éclatée !
Solution : vernir l'endroit pour protéger le bois.
Et là ! surprise ! en grattant un peu les couches de peinture se sont décollées comme du papier peint. Plus grave, le bois était humide sous la peinture.
Moi qui ne joue jamais, cette fois, j'ai gagné au grattage !
Résultat, près de la moitié de la quille ( partie basse ) était humide.
Une bonne journée de séchage au soleil ( si! si! on en a eu ! ) et emploi des gros moyens, une bonne couche de résine pour protéger le bois.
Un éclat de peinture qui ne paraît pas important !
Vu du dessus, on voit bien que la peinture est décollée
Scéance de grattage, le contre plaqué est quand même bien humide
Après une bonne journée de séchage au soleil, préparation de la résine
Étendue des dégâts après le grattage
Une fois résinée, la quille ne craint plus grand chose ( en principe! )
Après quelques navigations j'ai décidé d'apporter quelques modifications au voilier.
Comme vous avez pu le constater sur les dernières photos, une petite boite jaune est apparue sur le pont.
C'est pour faire comme les grands, c'est toute la partie électronique et communication
J'ai mis cette boule pour cacher et protéger un intérrupteur.
Pourquoi ? j'en avais assez d'être obligé d'enlever le couvercle vert avant chaque mise à l'eau et au retour pour débrancher l'alimentation.
Cet intérrupteur est placé entre l'accumulateur et le récepteur. Le petit domino ne sert que pour prendre la tension de l'accu.
Une fois de plus, c'est de la récup.
Un flacon de produit à nettoyer les verres des lunettes, le tube est coupé et collé sur le pont
Depuis longtemps, je voulais aller le faire naviguer sur la Rance, plus précisément à La Ville Es Nonais à proximité du Port Saint HUBERT ( en face c'est les Côtes d'Armor )
C'est avec une certaine appréhension que je l'ai mis à l'eau mais comme le vent était de face je savais très
bien qu'en cas de problème il reviendraivers le rivagerien que par la force du vent.
Heureusement car les points faibles se sont manifestés rapidement en cassant.
Mais rassurez vous ce ne sont que des colliers en plastique qui ont cassé et qui ont été remplacés sur le
champ. Il faut dire que le vent était particulièrement fort.
Après être rentré au port, retour au chantier naval pour remplacer les colliers par du cordage
( fil de nylon pour cerf volants - aux environs de 95Kg de résistance - )
Conclusion de cette journée ventée: que du bonheur!
Un peu de casse mais très minime, et surtout mon petit montage du panneau arrière pour l'étancheïté s'avère complètement efficace. Il y a eu un peu d'eau dans la cale mais c'est normal vu les
conditions de navigation.